
Mon premier court-métrage « Phases » sera diffusé le jeudi 15 juin au Cinéma Omnia à 20h30 à Rouen en première partie du premier film de John Carpenter « Dark star » !!!!
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La genèse « vision post-futur» la mutation photographique et vidéographique
Ma démarche photographique est essentiellement liée à la superposition de deux photographies sur un même négatif à quelques minutes d’intervalles, je m’inspire de mon environnement, je me nourris de mes errances, du contexte urbain : le premier cliché est conçu comme une forme abstractive , organique, La fusion des éléments minéraux crée une autre dimension, le second cliché définit et conclut le monde que j’observe… Les présences chimériques libèrent une quête de l’âme vers une sensibilité immatérielle…. Le rêve habité de l’inconscient se transforme en une position asymétrique, la réalité est une création de l’esprit, il n’existe pas une réalité mais plusieurs. L’inconscient et le subconscient naviguent dans l’image, l’altération de notre vision change notre spatialisation focal, l’âge altère notre vision, notre perception de l’image change….. Deux clichés qui doivent ne faire qu’un : l’identification spatiale amène à un cheminement par lequel le visiteur doit décrypter des architectures abstraites, des paysages oniriques… Je puise dans mon inconscient pour définir mes propres codes d’une réalité dégradée.
Ma conduite photographique est souvent de sublimer le réel, La focale phantasmagorique aliène l’infra visibilité de cette mutation. La méta fiction doit plonger le spectateur dans une réalité déformée, parallèle, indéfinie hors du temps… Depuis 2013, Les négatifs ont été parfois retravaillés, scannés, contrastés pour recréer une autre réalité. Ma démarche ne retrace pas un univers anthropologique mais plutôt une quête post-humaine…. Depuis 2015, j’intègre dans ma démarche de plus en plus de vidéos et musique sous le nom de Morphoex…Les photographies et les vidéos forment un ensemble, une continuité horizontale, une structure élancée qui embrassent le rêve. La notion de frontière tend à devenir abstraite, à s’estomper, à devenir un concept dépassé…Sans frontières, sans limites, la juxtaposition photographique et vidéographique architecturale, végétale, génèrent un continuum , une jonction dystopique bâtit sur l’existence d’une analyse irrationnelle… L’auteur doit prendre en compte son environnement, étudier la fusion des couleurs, des matières, des lumières et du climat.
La substantification de l’image construit une perceptibilité de la matière….La photographie et la vidéo sont des puissants vecteurs de communication, de propagande , elles impliquent à son créateur une relation fidèle au sujet.face à la désintégration du réel. L’imperméabilité au monde extérieur invite l’individu à une lecture photographique citadine …La mutation urbaine accouche d’une abstraction et de l’image. L’auteur doit prendre en compte son environnement, étudier la fusion des couleurs, des matières, des lumières et du temps.
Isthmaël Baudry
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